Contrat de prêt immobilier : Comment choisir le meilleur taux pour économiser ?


En effet, les différents taux d'un contrat de prêt immobilier sont les principales raisons qui font que la valeur de celui-ci soit plus ruineuse ou pas. Et ces derniers, à leurs tours, dépendent de la banque et de l’organisme de prêt. Toutefois, les clients et les acteurs du secteur ont mis sur pied plusieurs stratagèmes afin de garantir l’obtention de taux minimaux.
Bien évidemment, pour qu’un emprunteur ait un taux minimal, il peut faire jouer ses plus astucieux arguments afin de bénéficier d’un taux d’intérêt réduit. Cette réduction ne peut se faire qu’en fonction des frais mensuels à payer et la durée du paiement en général. En vérité, ils ne sont pas vraiment réduits, c’est le mode de paiement plus allégé qui fait qu’ils paraissent moins pesants. De ce fait, les mensualités seront diminuées et en conséquence la durée du remboursement du prêt sera allongée.
D’autres alternatives sont envisageables. Elles tournent toujours autour des organismes auxquels il faut passer. Certainement, vu que le marché de l’immobilier présente une multitude d’offres et chacune d’elle possède son point fort. Donc, pour avoir un meilleur taux, il faut se présenter aux bons endroits et s’adresser aux bonnes personnes.
Pour les emprunteurs solitaires, par eux-mêmes, ils pourraient constater que la comparaison des meilleurs organismes, notamment des banques, jusqu’à ses moindres détails serait l’idéal. Ainsi, les prospections sur place sont requises. Ils sont tout à fait dans leurs droits et leurs intérêts de connaître toutes les informations afférentes au prêt et cela depuis les dépôts de dossier jusqu’à la fin des clauses. À ce moment, ils doivent se renseigner sur les modalités des taux du prêt, c’est-à-dire, est-ce qu’ils sont fixes ou variables ? La valeur attribuée au premier est bien plus élevée qu’au second. Étant fixe, ce taux demeurera toujours le même du début à la fin du paiement. Pourtant, même si le taux variable est moins élevé que l'autre, il évolue selon une marge établie par la banque, mais également additionné d’un indice de référence. Ce dernier n’est pas régulier et des fois, il arrive qu’il atteigne une valeur inattendue. Mais pour ce cas, il est plus économique de se ranger aux côtés des banques ayant la marge la plus basse. Au final, les deux taux présentent à peu près les mêmes aboutissements.
Ceux qui décident de se payer les services d’un courtier ont bien plus d’avantages en termes de réduction des taux. De plus, ses honoraires ne représentent qu’environ 1% du montant total du capital à emprunter. S’y ajoute le fait que le client profite d’un gain plus que considérable. Dans leurs métiers, ils ont été formés à dominer le monde de la banque à travers leurs arguments qui tendent à maximiser les profits de ses clients. Celui-ci se matérialise par le paiement de la dette mensuelle avec un taux minimal. Les taux auxquels les courtiers marchandent le plus sont notamment les taux d’assurance et les indemnités de remboursement anticipé. Le premier est généralement très dispendieux vu que l’emprunteur a le choix de s’offrir ce de la banque ou bien aller voir ailleurs. Les banques permettent ce genre de manœuvre puisque leurs taux d’assurance sont, pour la plupart des temps, largement élevés comparés à ceux des compagnies d’assurance.
Dernièrement, les outils disponibles sur internet sont d’une grande facilité, particulièrement, pour les personnes qui ne sont pas expérimentées dans le domaine ou encore celles qui ne disposent pas des moyens de payer un professionnel. Il s’agit essentiellement des comparateurs de taux d’emprunts. Les emprunteurs peuvent également calculer de leurs propres initiatives les divers taux et devis en rapport avec le capital nécessaire au futur projet immobilier grâce aux logiciels en ligne de simulations gratuites. Les nouveaux outils naissent de jour en jour, facilitant ainsi le programme pour tout le monde.

Renégocier mon prêt : quelles garanties pour mon banquier ?

Dans un contrat de prêt en cours, l’élément que vous aurez le plus souvent à « renégocier » auprès de votre banquier est le taux d’emprunt. Mais il peut arriver que d’autres éléments du contrat soit remise en cause.
C’est le cas par exemple des garanties. Elles restent souvent toujours les mêmes, même après une renégociation. Les garanties sont obligatoires mais la banque ne peut rien imposer à l’emprunteur. Il a le choix entre l’hypothèque, le privilège du Prêteurs de deniers, la caution ou même le nantissement.
La première garantie est une garantie sur les biens. Dans le cas où le débiteur faillirait à ses obligations, le créancier peut « demander une saisie du bien hypothéqué » pour le vendre à son profit. En cours de contrat, l’emprunteur peut décider de vendre son bien pour rembourser le prêt. Il peut aussi négocier avec son banquier le transfert de biens c’est-à-dire transfert l’intégralité du prêt sur un autre bien immobilier qu’il souhaite acquérir. En cas de renégociation du contrat de prêt, tout changement n’a d’incidence sur une garantie d’hypothèque. Cet acte notarié a la même durée de vie que le crédit donc, à moins d’être vendu pour un remboursement anticipé, l’hypothèque prend fin avec le prêt.
Le privilège de prêteur de deniers est au même titre que l’hypothèque négociable. Comme ce type de garantie ne peut être engagé que pour les immeubles déjà construites, la valeur estimée du privilège est moins élevée que pour l’hypothèque.
La caution est sûrement la garantie la plus confortable pour les deux parties. Il n’engage aucun bien (ni dans l’actif de l’emprunteur ni le bien acheté). Elle est réputée pour être moins onéreux que les deux premiers. La caution peut être négociée aussi sur plusieurs niveaux. D’abord, il existe deux sortes de caution : la caution simple et la caution solidaire. L’emprunteur a donc tout intérêt à bien choisir puisqu’une caution simple ne sera engagée qu’après que des poursuites aient été lancées contre vous pour impayé. Dans le cas de la caution solidaire, la personne doit régler votre impayé dès la première échéance.
Si vous avez le choix pour la société de cautionnement, il est important de négocier la forme de votre caution. En effet, une contribution à un fonds mutuel de garantie présente des avantages non négligeables par rapport à la commission simple. Dans le cas d’une commission, la somme versée à l’organisme est définitivement perdue. Dans le cas d’une contribution, l’emprunteur peut récupérer en fin de contrat une partie de la somme engagée dans la garantie.
Le nantissement est la remise d’un « bien » au banquier pour assurer le prêt. En cas de non remboursement, le banquier pour vendre le bien afin de se faire rembourser. Ce système fonctionne un peu comme un service de prêteur sur gage. Attention tout de même, il faut bien négocier le type et la valeur du bien à remettre au banquier. Cette méthode est rarement utilisée car un emprunt court sur plusieurs dizaines d’années, alors que les biens matériels sont souvent amortissables et perdent de la valeur avec le temps.

 

Taux d'emprunt : pourquoi choisir un taux variable ?

Le prêt à taux variable ou révisable est un prêt à risque. La souscription à ce genre de crédit signifie qu’il est fort possible que vos mensualités évoluent tout le long de votre contrat de prêt. Il peut évoluer soit à la hausse soit à la baisse.
Cette variation est crée par l’indice européen financier autrement appelé aussi Euribor auquel est indexé le taux variable. En d’autres termes si l'indice Euribor augmente de 0.50% alors le taux variable du prêt augmentera aussi de 0.50%. Le souci est que ce genre de situation dans le cas du taux variable classique, cette fluctuation est sans limite. Ainsi une mensualité déjà chère risque bien de le devenir encore plus jusqu’au point de mettre l’emprunteur en difficulté de paiement.
Si la hausse met en difficulté l’emprunteur une baisse trop importante ferait perdre de l’argent à la banque. Il est donc impératif de rester vigilant.
Malgré tous ces risques, le taux variable peut se révéler être un bon investissement ces 10 dernières années. La conjoncture favorise énormément cette méthode de calcul. Attention tout de même car il est difficile de se mettre à l’abri totalement et entièrement.
L’autre atout est la possibilité de vendre le bien en cours de prêt à très bon prix étant donné que sur un contrat à taux variable, il n’y a pas de pénalités de remboursements à prévoir. On distingue par exemple que le taux fixe pour une période de 10 ans est de 3.40% en moyenne pour toutes les banques confondus alors qu’il est de 3.30% pour les taux variables.
Lorsque l’emprunteur fait le choix de se souscrire, il va jouir des meilleures conditions d’emprunt qui existent sur le marché.
Un contrat à taux variables n’empêche pas son bénéficiaire (l’emprunteur) de modifier son contrat pour un taux fixe même en cours de prêt. Alors que le contraire semble plutôt très difficile, cette solution ne requiert qu’une condition : que le taux fixe demandé permet de réduire les mensualités de manière significative et ce sans augmenter le nombre de mensualités.
Le prêt à taux variable comporte plus de risques mais en contrepartie les modalités d’emprunt sont plus confortables. Il arrive que la banque permet même d’emprunter plus sans modifier ni le montant du remboursement mensuel.
Pour ceux qui ont des garanties fiables et intéressantes, emprunter à taux variables est intéressant. L’autre avantage d’un taux variable est qu’il est peut être révisé en cours de prêt voire renégocier ce qui n’est pas le cas d’un taux fixe.
Bref, cette variation (une hausse ou une baisse) peut intervenir à tout moment. Elle représente à la fois un point fort et un point faible. En effet l’indice Euribor sur lequel repose le taux variable évolue souvent.